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Les dédicaces… l’occasion de rencontrer les lecteurs/lectrices, d’échanger ses points de vue.
Et aussi l’occasion de faire semblant de travailler…


Automne 99 : je quitte mon boulot de veilleur de nuit que je pensais idéal pour écrire mais qui s'avère être un accélérateur de solitude plus qu'autre chose. Dans le même temps, je suppose que si je veux un jour être publié autant connaître un peu le milieu, je deviens donc libraire pour une enseigne connue…

Je n'ai encore jamais envoyé le moindre manuscrit à un éditeur, je ne m'estime pas assez content de leur qualité, je vis donc avec la candeur de ne pas savoir ce qu'est la lettre type de refus.

Fasciné par les romans policiers, l'idée d'un thriller germe en moi. Mais il me faut des bases solides, je voudrais confronter le dernier cri des technologies d'investigation avec le monde obscur d'un tueur en série, l'idée étant de tisser dans mon histoire un climat de roman fantastique sans en être un.

Je parviens à suivre une formation de criminologie pendant un an, ou j'étudie la psychiatrie criminelle, la police technique et scientifique et la médecine légale. J'assiste à des autopsies et rencontre d'éminents spécialistes pour préparer mon roman. Pendant 8 mois je partage mon temps entre ces heures de documentation et mon métier de libraire qui me permet d'en savoir un peu plus sur le monde de l'édition.

Mai 2000 : je passe mes journées en librairie pour consacrer mes soirées et mes week-ends à ce projet de thriller, ma vie sociale devient celle d'une amibe.
Je me souviens que les premiers chapitres de " L'Ame du Mal " sont écrits pendant un violent orage à Thonon-les-Bains, durant ce qui devait être des vacances.

Octobre 2001 : avec une poignée d'irréductibles pour seuls amis, je ressors la tête de ma tanière puisque " L'Ame du Mal " est achevé.
Alors fauché, je ne trouve les moyens de photocopier et relier mon manuscrit qu'à trois exemplaires : reste à bien choisir les éditeurs qui se verront le plaisir de me renvoyer une lettre de refus…

Par un soir de novembre, mon téléphone sonne et le conte de fée commence, puisque Michel Lafon m'invite dans un superbe restaurant où le fondant chocolat me fait presque oublier qu'il vient de me proposer un contrat en or.
In Tenebris " sort en mars 2003 alors que je suis déjà en train d'écrire "Maléfices" tout en préparant le  suivant… Une vie rêvée…

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