Soulagement et profond sentiment de solitude.
Ce sont les deux émotions qui m’animent.
Les deux seules qui restent. Qui ont résisté.
Les doigts sont un peu douloureux, les articulations surtout, et mon poignet gauche a légèrement enflé.
Et dire que ce sont des mots, juste des mots qui me laissent dans cet état.
Je viens de le finir. Ca y est.
Nouveau roman. Pour vous. Pour moi c’est terminé. Du moins dans la matérialisation de ce que j’avais dans le crâne, car pour ce qui est de ce qu’il trimballe dans son sillage, je pense que là, en revanche, j’en ai pour un moment.
Le genre de livre qui vous reste, qu’on traîne comme un fantôme. Avec autant de plaisir, de satisfaction que, parfois, d’exaspération. J’en suis fier et lessivé.
J’ai été jusqu’au bout de sa substance.
Je savais que ce roman formerait avec Léviatemps un diptyque, un cycle un peu particulier dans ma bibliographie. Maintenant que je tiens le tapuscrit dans les mains, je sais à quel point ces deux romans sont fondamentalement intriqués. Leur gémellité me saute aux yeux.
L’équilibre est enfin atteint.
J’ai tout dit sur ces sujets.
J’ai dressé ce portrait d’une époque, d’une humanité au tournant de son histoire, pour mieux parler de nous.
Et sur l’aspect policier du thriller, j’ai bouclé la boucle. Sur ces crimes, sur ces tueurs.
Attendez-vous à quelques surprises après la fin de Léviatemps.
Pour bien faire, il aurait presque fallu n’en faire qu’un seul roman, mais ça aurait été impossible pour la construction, la coupure entre les deux histoires se doit d’être marquée, matériellement, par deux romans. Une vraie césure. Pourtant, si c’est une histoire différente en apparence, c’est bien la continuité directe que vous lirez, si vous faîtes ce choix. Une toute nouvelle histoire et pourtant la même. Je ne peux vous en dire plus sans vous gâcher le plaisir.
Quoiqu’il en soit, ce diptyque aura une place à part dans mon cœur, de par sa construction en deux parties sur 900 pages et ce qu’il implique.
Ce nouveau roman vis-à-vis du premier, c’est un peu comme si Léviatemps était face à un miroir et que jusqu’à présent il n’y avait pas de reflet.
Voici l’autre côté du miroir. Le reflet. Et, oh surprise, il n’est pas tout à fait identique. Les ombres sont plus marquées, les profondeurs plus inquiétantes, la lumière même n’y est pas similaire comme s’il y avait une silhouette étrange devant le soleil.
Et si vous vous demandez de quoi ça peut bien parler, en voici une présentation de quelques lignes :
"Au début des années 1900, la France est en proie à d’étranges phénomènes. A Paris, les momies disparaissent des musées, les médiums succombent à des morts mystérieuses, et les rumeurs les plus folles courent les cercles occultes. A quelques kilomètres de là, dans les campagnes, une chose sans nom décime des familles entières selon des rites d’une infinie barbarie
Hanté par ses propres démons, fasciné par le Mal, le romancier Guy de Timée se lance à la poursuite de la créature."
Lecteurs du Léviatemps, j’espère que vous trouverez dans cette nouvelle histoire de quoi opérer un nouveau voyage dans le temps, avec un plaisir sincère. Le mien l’était.
Et il perdure…
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