Tout d’abord, vous poussez la porte de la bibliothèque, nous allons commencer par une mise en ambiance générale.



C’est une bibliothèque où j’aime lire et, parfois, fumer un cigare, dans une atmosphère club anglais fin XIXéme.



L’aspect « cabinet des curiosités » est très orienté fantastique et littérature, comme vous allez pouvoir le constater…





Voici la première pièce. Un enfant loup-garou. Il n’est pas très grand, mais parfaitement conservé, trouvé vers 1890 en Angleterre.



Son homologue vampire. Un enfant retrouvé en Mongolie, enterré selon un rituel étrange, on peut remarquer différents artefacts sur son corps.



A présent, il faut savoir que Bram Stoker voyagea longuement en Transylvanie avant de devenir le romancier que nous connaissons. Il en revint avec cette malle de voyage un peu particulière, sur l’étude d’êtres singuliers : les vampyrs. Tous les croquis et les notes sont de sa main.



Voilà une des pièces les plus spectaculaires de ma collection. Un loup-garou de 2m de haut ! On remarquera les 2 impacts de balles (en argent forcément) dans la poitrine, dont une au cœur, ainsi que les traces d’une autopsie effectuée à l’époque, fin XIXéme…





Tout comme Bram Stoker, Arthur Conan Doyle voyagea beaucoup. Notamment en Amazonie où il découvrit, ces notes en témoignent, un plateau isolé au fond de la jungle, peuplé de dinosaures et d’une flore préhistorique inattendue. Voici son set d’exploration, avec tous ses prélèvements, ses dessins, croquis et nombreuses notes.



Conan Doyle rapporta également un véritable dinosaure de son voyage ! Déplié, il mesure près de 70cm de long. Un bébé dinosaure, plus facile à capturer !
C’est ensuite qu’il écrivit son célèbre récit « Le monde perdu », inspiré, comme on le voit, d’une véritable découverte de l’écrivain explorateur.



De son côté, Lewis Carroll, mathématicien de génie, découvrit une formule algébrique permettant d’ouvrir une brèche vers un autre monde. Il le parcourut, rapporta de nombreuses preuves, notes et dessins, et en fit même le cœur de sa création littéraire. Un monde merveilleux qui, s’il faut en croire ce que l’on voit ici, est nettement plus glauque et inquiétant en réalité…





Voici l’armoire du cabinet de curiosité. Minéraux, fossiles, espèces animales inconnues, documents anciens, objets étranges, bref, un petit musée à part entière, dominé par l’incarnation du Mal du film « Legend »…



Savez-vous pourquoi il ne faut pas rôder dans les cimetières la nuit ? Parce qu’il existe un dédale de souterrains reliant les tombes, creusé par des goules, ces monstres qui se nourrissent de cadavres… Relire les Milles et une nuit pour s’en souvenir…



Voici une malle datant de 1930, lors d’une expédition en Antarctique dans les Montagnes Hallucinées que Lovecraft relate en détail dans son célèbre texte…



Peut-être ma préférée : la bellissime momie du pharaon noire, Nophru-Ka, de la XIVéme dynastie. Le pharaon oublié. Celui qu’on a banni des tablettes. Là encore, Lovecraft en parle dans ses histoires.



Petit détail de ses bijoux… On reconnait le dieu-chèvre, Shub-Niggurath.



Nophru-Ka sans son masque mortuaire !



Voila la visite terminée. J’espère qu’elle fut agréable.
N’oubliez pas le guide…






Merci à Arnaud pour les photos.